La forêt, cet incroyable écosystème en danger

Depuis des millénaires la forêt a toujours été utilisée par l’homme. Source de matière première et lieu de vie du gibier, le plus grand service que celle-ci offre à l’homme est certainement l’absorption de nos émissions de CO2. Mais aujourd’hui la forêt, Amazonienne notamment, n’arrive plus à jouer son rôle de « poumon de la planète » à cause de la déforestation.

Chez Tomojo nous luttons contre la déforestation et le réchaufement climatique grâce à nos croquettes aux insectes. Leur élevage est en effet beaucoup moins couteux en espace agricole que l'élevage bovin.

Dans cet article nous expliquons pourquoi il est si important de protéger la forêt et nous vous faisons découvrir ce qu’il se cache vraiment derrière un arbre.

 

La forêt : un véritable « poumon vert »

Contrairement aux animaux, les plantes capturent du CO2 pour produire de l’énergie et rejettent de l’O2 en guise de déchet (plutôt bienfait fait la nature n’est-ce pas ?) : c’est la photosynthèse.

La forêt agît donc comme un véritable puits de carbone. En effet un arbre de 5m3 est capable d’absorber 5 tonnes de CO2 en une année, soit l’équivalent de 5 vols aller-retour entre Paris et New-York. Ce CO2 absorbé se retrouve dans les troncs, les feuilles et les racines des plantes.

Mais la forêt, et plus particulièrement la forêt Amazonienne dont plus de 60% se situe au Brésil, est menacée par l’agriculture, l’élevage et les activités minières. Lorsque qu’une parcelle de forêt est détruite afin de gagner de l’espace pour les activités humaines, celle-ci est brûlée. Tout le CO2 accumulé pendant de longues années dans les différentes parties de l’arbre se retrouve alors de nouveau dans l’atmosphère.

Sur les 34 milliards de tonnes de CO2 émises annuellement par la combustion de pétrole, de charbon et de gaz naturel, environ la moitié part dans l’atmosphère provoquant une hausse mondiale des températures, environ ¼ est dissous dans les océans et un autre ¼ est capté par les sols et les plantes.

Malheureusement aujourd’hui, la forêt ne peut plus jouer son rôle de puits de carbone : la forêt absorbe autant de CO2 que ce que la déforestation en émet. Et si la déforestation continue, le bilan deviendra négatif...

 

Les arbres : plus que des êtres vivants indépendants

Depuis la surface on pourrait croire que la forêt est ensemble d’arbres, qui vivent indépendamment les uns des autres. Et pourtant tous les arbres de la forêt, échangent entre eux des nutriments et des informations. De cette façon, les arbres les plus faibles, sont maintenus en vie par les plus forts.

Mais comment est-ce possible, sans bouger ? Le secret de leur succès se trouve sous le sol de la forêt. Les arbres sont en étroite collaboration avec des champignons très particuliers, accrochés à leurs racines : les mycorhizes. Ils forment un véritable réseau de connections sous-terrain reliant tous les arbres entre eux.

Ces champignons utilisent, en échange des bénéfices qu’ils apportent aux arbres, des ressources produites par ces derniers, afin d’assurer leur développement : un vrai travail d’équipe ! 

Récemment en Nouvelle-Zélande, des chercheurs ont découverts qu’une souche d’arbre est maintenue en vie par les arbres voisins grâce à la fusion de leurs racines ! Cette incroyable découverte montre que la forêt a encore beaucoup de choses à nous apprendre, d’où l’importance de la préserver.

 

Une lueur d’espoir ?

Certains pays se rendent compte de l’importance de protéger la forêt et les gouvernements prennent enfin leurs responsabilités.

Le 29 juillet en Ethiopie, dans le cadre de l’opération « Green Legacy », pas moins de 300 millions d’arbres ont été plantés par les habitants en l’espace de 12h, un nouveau record.

Rassemblés autour d’une cause commune, les Ethiopiens montrent ainsi l’exemple aux autres nations : lutter contre la déforestation, c’est lutter contre le réchauffement climatique.

 

Il est primordial de sensibiliser les individus à la protection de la forêt. Préserver la forêt c’est préserver les animaux et les Hommes. Cet incroyable écosystème fonctionne comme un « superorganisme ». Alors au lieu de le détruire, il s’agirait désormais de prendre plutôt exemple.